Université d'été européenne des mouvements sociaux

du mardi 19 au samedi 23 août 2014

Le réseau des Attac d’Europe invite ses partenaires ainsi que tou.te.s les actrices et acteurs de ces luttes et expériences à participer à l’Université d’été européenne des mouvements sociaux.

L’appel est disponible en Anglais, Espagnol, Allemand et en Français. Faites circuler largement l’information !

Le site est ici : http://www.esu2014.org

Venez nous rejoindre pour

Analyser la crise et comprendre ses enjeux…

• Quelles sont les dimensions sociales, écologiques, économiques et financières de la crise ? Comment les plans d’austérité nous sont-ils imposés ? Quel est le rôle de la Banque centrale européenne ? Du FMI ? Des marchés carbone ? Comment les pays du Nord cherchent-ils à éviter d’assumer leur responsabilité dans le réchauffement climatique ?

… tout en découvrant des alternatives…

• Quelles sont les expériences concrètes de relocalisation ?
• Comment conduire la transition énergétique ?
• Que font les mouvements sociaux en Europe et dans le monde ?
• A quoi s’opposent-ils ? Que proposent-ils ? Comment s’organisent-ils ?
• Comment peut-on imaginer une abolition générale de la dette ?

… pour nous réapproprier la politique…

• Comment en finir avec l’oligarchie ?
• Comment réinventer et repenser la démocratie directe ?
• Comment faire face à la montée de l’extrême droite ?

… le tout dans un cadre militant, mais aussi festif et convivial !

• Au programme : des débats, des concerts, des activités culturelles, des visites et des rencontres avec des militant.e.s venu.e.s d’Europe et de tous les autres continents.
• Cette université d’été proposera des ateliers, des séminaires mais aussi des espaces dédiés à l’expérimentation – et même à l’action !

De fait, si vous voulez en savoir plus sur…

• Le FMI, la relocalisation de la production, les jubilés de la dette, la Banque centrale européenne, les alternatives au réchauffement climatique, Occupy Wall Street, les nouvelles formes de guerre, l’austérité, le capitalisme financier, etc.

alors vous devriez vous inscrire et participer !

• Parce que cette crise apporte la preuve que notre monde bascule, cette université d’été, bien qu’européenne, est résolument ouverte aux mouvements du monde entier.

Quelques éléments de contexte

Attac est née il y a maintenant 15 ans pour lutter contre la domination de la finance sur tous les aspects de la vie sociale.

Aujourd’hui, la crise économique, financière et sociale est toujours plus destructrice.

Elle fait quotidiennement de nouvelles victimes. Le chômage, la pauvreté et la précarité explosent, tandis que les services publics et la protection sociale sont démantelés, portant atteinte aux droits humains les plus fondamentaux.

Nos gouvernements en profitent pour refuser de faire face à l’urgence du changement climatique, et avancent main dans la main avec les multinationales dans leur refus de la transition ambitieuse dont nous avons besoin.

Le manque de solidarité en Europe et dans le monde est une impasse. Pourtant, les institutions économiques et financières, relayées par les gouvernements et l’Union européenne continuent à nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative : l’austérité, l’expansion du libre-échange et la compétitivité seraient les seules issues à la crise.

Il y a des alternatives : celles que nous construisons !

Pourtant, des pratiques et des analyses se construisent et s’expérimentent tous les jours, qui prouvent que d’autres mondes sont possibles ! Venez nous rejoindre à cette université d’été pour partager vos idées et vos visions, afin que nous construisons ensemble d’autres réponses à cette crise.

Plutôt que de céder à la tentation du repli sur soi ou de de se résigner à attendre des jours meilleurs, les mobilisations se multiplient partout dans le monde – comme un écho à la vague de mouvements, de soulèvements, d’occupations et de révolutions qui font vibrer le monde depuis 2011, construisant ainsi une nouvelle géographie des luttes et de la solidarité. Ces luttes et ces actions quotidiennes contre l’austérité et ses conséquences sont à la fois concrètes et systémiques. Elles remettent en cause le dogme néolibéral tout en s’adossant à des expériences pratiques de relocalisation et à de nouvelles formes de solidarité.

Elles visent à préserver et défendre les services publics et les droits sociaux ; et, dans le même temps, elles explorent de nouvelles voies pour une société durable écologiquement et juste socialement.