Tous en lutte pour le logement !

Rassemblement festif à 16h place Paul Bert sur le site de la Gratiféria (voir agenda)

Date

Le samedi 28 mars 2015 à 14h30

Lieu

Carte interactive !

Place Jules Ferry
56 100 Lorient
(Lat. : 47.7475 Long. : -3.3663)

Sujet

pour demander

1er avril : fin de la trêve des expulsions locatives et des coupures d'électricité

A Lorient, comme partout en France, les expulsions vont reprendre et des places d’hébergement d’urgence vont fermer. Pour ceux qui ne peuvent plus payer leur loyer, pour les sans logis, c’est l’angoisse d’être jetés sur le trottoir et d’y rester.

C'est la double punition : ceux qui sont au chômage, à temps partiel, qui rencontrent des difficultés d'accès au RSA, ne peuvent acheter leur logement et doivent payer des loyers dont les coûts comme ceux de l'énergie, des charges, des soins, des services ont flambé en 30 ans.

Les lois sur le Droit Au Logement Opposable, ainsi que le Droit à un hébergement en attendant un logement ne sont pas respectées.

Stigmatisés, culpabilisés, les plus démunis voient leurs droits fondamentaux bafoués par une gestion administrative complexe qui cache mal l'insuffisance des budgets des services de l'Etat chargés de la protection des personnes vulnérables.

En 15 ans les profits de l'immobilier ont grimpé de 70%

En France comme ailleurs, les banques, les gros investisseurs ont largement spéculé sur l'immobilier. Alors que de gros bailleurs dont l'intérêt n'est pas de proposer des logements aux loyers abordables investissent dans les centres villes, la construction de logements très sociaux est en berne parce que son financement n'est plus assuré.

Pourtant l’argent est là : l’épargne populaire, qui a pour vocation de financer la construction des HLM, compte 365 milliards de dépôt (Livret A + LDD) mais a été en partie détournée vers les banques.

Certes Lorient, affiche un nombre de logements sociaux honorable mais trop chers pour une partie de la population (jeunes, familles monoparentales..) et des communes riches de l'agglomération, en dépit de leurs obligations, se contentent d'offrir moins de 10 % de logement catalogués sociaux, mais dont les loyers élevés excluent les plus défavorisés.

De nouvelles attaques contre les classes populaires

Les annonces récentes de M. Valls, la volonté du Medef de pousser toujours plus loin la marchandisation des HLM et de contrôler les secteurs du logement et de l'hébergement via des rapprochements douteux entre acteurs privés et publics, les menaces récurrentes sur les allocations logement, les nouvelles restrictions apportées au DALO font peser de lourdes inquiétudes sur ceux, de plus en plus nombreux, qui s'enfoncent dans la précarité dans les ghettos des banlieues, dans certains quartiers des villes moyennes ou dans les secteurs ruraux abandonnés.

Le Gouvernement sacrifie encore une fois le logement des classes populaires et le respect des lois les protégeant pour satisfaire d’autres intérêts : ceux des milieux l’immobilier, des profiteurs du logement cher et de la spéculation.

Comite Droit au logement 56 : dal56@droitaulogement.org 06 20 00 44 96